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Ressemblances

Ressemblances

La première statue d’une femme allaitant son enfant a été photographiée à l’école des Beaux Arts de Vientiane en novembre dernier.

La deuxième statue d’une femme plongée dans sa rêverie a été réalisée à partir d’une statuette en terre cuite que j’avais modelée à l’âge de 15 ans.

L’une et l’autre expriment la même douceur et la même sérénité. Puisse le monde de demain trouver la paix et l’harmonie que nous inspirent ces deux statues de femmes.

Bertrand

Que le temps soit avec vous!

Que le temps soit avec vous!

J’ai pris une décision qui devrait aider les hésitants à lire l’essai auquel est consacré ce blog: je vais m’astreindre à y placer chaque semaine un extrait du livre qui fait écho à l’actualité du moment. Celle-ci étant largement dominée par le combat que mène un grande partie de la population pour éviter une nouvelle dégradation de notre système de retraites, je vous livre un extrait du chapitre V (pages 387) qui aborde cette importante question de société. J’en profite pour souhaiter de belles lectures à toutes et à tous en 2020 et par dessus tout, une excellente santé!

Bertrand

« Soulignons que ceux qui ont la malchance d’être les titulaires de bas revenus subissent le plus souvent une quintuple peine :

1 Conditions de travail difficiles ;

2 Salaire de survie ;

3 Qualité de vie médiocre ;

4 État de santé conduisant à une longévité réduite de plusieurs années et à une retraite amputée d’autant d’années;

5 Pension de misère.

Voilà qui nous rappelle qu’il est pour le moins paradoxal que l’on entende qu’il faille encore continuer à reculer l’âge de départ à la retraite dans un pays comme la France qui compte des millions de chômeurs et où l’âge moyen de sortie du monde du travail rémunéré se situe à 58,5 ans, comme nous l’avons déjà indiqué, tout cela parce que le mode de financement existant ne peut être résolu que par des mesures qui visent à réduire, année après année, le pouvoir d’achat des retraités et des cotisants, tout en privant de plusieurs années de temps libre les travailleurs les plus pénalisés par une moindre espérance de vie. Parmi toutes les violences qui s’exercent dans ce monde, il en est une qui est silencieuse comme le temps qui passe, mais inacceptable : c’est celle qui consiste à réduire injustement pour des millions d’êtres humains cette chose si précieuse qu’est le temps libre en bonne santé! »

Comment dire tant de choses en si peu de mots…

Comment dire tant de choses en si peu de mots…

J’aime l’intimité de ces salons à taille très humaine comme le Salon du Livre et du Jeu qui vient de se dérouler pour la deuxième fois ce samedi 14 décembre 2019 au centre socioculturel Nelson Mandela de Brétigny sur Orge. Nous étions une trentaine d’auteurs à être réunis dans une même salle, confortablement installés et coucounés par les organisateurs que je remercie ici pour l’accueil qu’ils nous ont réservé. Sans trop de surprise, la matinée fut calme, ce qui permit des échanges informels entre auteurs sur leurs livres et sur eux-mêmes…

Les rencontres avec les visiteurs de ce salon eurent donc lieu surtout l’après-midi, sans doute pas aussi nombreuses qu’espéré, mais comme à l’accoutumée, leur qualité fut très inégale. Je passe sur les visiteurs qui faisaient le tour des tables sans s’arrêter et dont il n’était pas même possible d’intercepter le regard ; sans doute la plupart d’entre eux se comportent-ils ainsi par timidité ou par crainte de se sentir obligés de faire l’achat d’un livre s’ils engagent une discussion avec un auteur. A ces visiteurs-là je le dis tout net : un auteur se sentira moins frustré si après une présentation de son ouvrage vous ne prenez pas la décision de l’acheter, que si vous passez devant lui sans un regard, car ce qui importe peut-être le plus dans ce genre de manifestation, c’est qu’il y ait des rencontres effectives et des échanges, même s’ils sont brefs !

En ce qui concerne celles et ceux qui consentent à marquer un arrêt, je rencontre pour ma part les plus grandes difficultés à parler en quelques mots d’un essai de 412 pages qui aborde autant de sujets. Convaincre en si peu de temps un visiteur plus ou moins pressé que cet ouvrage est une mine d’informations et de réflexions qui vont le surprendre et l’amener à découvrir notre monde sous d’autres perspectives est une entreprise difficile, dont l’issue dépendra pour beaucoup de la personnalité et de l’état d’esprit de l’interlocuteur qui se trouve devant votre table ; parfois, il faut dépenser beaucoup de salive sans pour autant convaincre de l’intérêt de lire un tel ouvrage, parfois la persévérance est récompensée, parfois encore la décision de prendre le livre est obtenue très vite et sans beaucoup d’efforts. Pourtant, le taux de « réussite » est souvent décevant et je m’interroge alors sur la pertinence de mon argumentation…

Peut-être la participation à ce salon m’aura-t-elle aidé à trouver une réponse à mes interrogations, et j’en profite pour adresser un nouveau compliment au directeur du centre et à son équipe pour avoir demandé à un comité de lecture de prendre connaissance des ouvrages qui seraient présentés et de formuler pour chacun d’eux une appréciation en quelques mots. Ainsi, Jean, membre de ce comité, mais que je n’ai pas eu la chance de rencontrer du fait d’un empêchement qui ne lui a pas permis de se rendre au salon, a proposé ce qui suit pour attirer l’attention des visiteurs sur mon livre :

« Vous êtes curieux ? Les « pourquoi » des « comment » vous intéressent ? Vous vous questionnez sur le monde dans lequel vous vivez et sur son avenir ? Vos cherchez des solutions innovantes ? … Alors entrez dans NEMESIS et laissez-vous guider dans l’essai de Bertrand Thébault. »

Je trouve que c’est assez bien vu comme message ! Et voilà qu’il me vient à l’esprit que je pourrais vous demander, vous lecteurs avisés et inspirés, de formuler à votre tour un court message comme celui de Jean qui vous semble bien refléter la tonalité et le contenu du livre.

Qu’en dites-vous ? Si plusieurs propositions arrivent sur le blog, j’essaierai soit de prendre celle qui d’entrée me paraîtra la plus percutante, et alors j’adresserai gratuitement un exemplaire du livre à l’auteur de cette proposition, soit je prendrai ce qu’il y a de mieux dans les diverses contributions pour en faire un assemblage aussi convaincant que possible ! Afin que l’exercice ne s’étale pas trop dans le temps, je propose de fixer un terme à l’envoi de propositions au 31 mars 2020.

A vos claviers !

Et joyeuses fêtes de fin d’année,

Bertrand

À Brétigny sur Orge le 14 décembre

À Brétigny sur Orge le 14 décembre

Venez nombreux rencontrer la terrible NÉMÉSIS le samedi 14 décembre entre 10H00 et 19H00 au Salon du Livre et du Jeu qui se tiendra au centre socio-culturel Nelson MANDELA 4 avenue Maryse BASTIÉ à Brétigny sur Orge.

Une nouvelle occasion de vous présenter un essai dans l’air et les couleurs du temps et de vous donner envie de découvrir l’identité de la nouvelle NÉMÉSIS qui pourrait peut-être remettre le monde à l’endroit … découverte qui exige toutefois de lire l’ouvrage de bout en bout !

À très bientôt,

Bertrand