CAP AU SUD

Après un passage pluvieux à Bourges, mais néanmoins assez réussi pour ce qui est de la séance de dédicaces à la librairie Point Virgule, l’étape suivante a été Limoges où j’ai d’abord été reçu par le Lion’s Club le lundi soir 22 janvier. Ce fut pour moi une sorte de baptême du feu puisque c’était la première fois que j’étais amené à présenter NÉMÉSIS devant un groupe de personnes parmi lesquelles se trouvaient à coup sûr des lecteurs avertis et sans doute beaucoup plus cultivés que je ne le suis ! La diversité des sujets qui sont abordés dans NÉMÉSIS ne pouvait que susciter des questions très variées qui furent suivies d’un apéritif dînatoire…

Le lendemain après-midi, j’étais accueilli par la librairie Page et Plume, établissement situé au cœur de la vieille ville à deux pas d’une petite rue en pente, bien nommée rue de la Boucherie car on peut encore y voir plusieurs anciennes devantures d’échoppes où l’on détaillait la viande. La librairie est vaste, s’étendant sur deux niveaux. Une dame, Florence Jaunez, est venue à ma rencontre ; après que je lui eus présenté NÉMÉSIS, elle m’a confié qu’elle aussi écrivait et qu’elle en était à son quatrième livre. Elle avait avec elle son dernier ouvrage Je suis le Gouyat qui retrace la vie d’un vieux monsieur, Jean Boutinaud, qui a aujourd’hui 101 ans ; puisqu’elle avait eu la gentillesse d’acheter mon essai, j’ai moi-même acquis son livre dont le contenu me rappelle la campagne de mon enfance, le pas si lointain Berry.

Puis ce fut Périgueux et la grande librairie Marbot située sur le cours Montaigne. Le soleil avait enfin consenti à faire son apparition en ce mercredi après-midi de janvier et l’on pouvait s’attendre à ce que des jeunes viennent plus nombreux que la veille à Limoges, ce qui fut le cas. Un élève de terminale S resta longtemps à me poser des questions, puis une dame qui devait être leur maman se présenta avec deux garçons dont on pouvait tout de suite voir qu’ils étaient des vrais jumeaux. Élèves en classe de cinquième, donc âgés de 12 ans, je me rendis compte très vite à leurs premières questions qu’ils étaient particulièrement éveillés pour leur âge. Leur ayant cité quelques uns des sujets abordés dans NÉMÉSIS, ils remarquèrent que leurs professeurs les abordaient également ; ainsi de la population mondiale, de la disparition des terres agricoles, de l’environnement bien sûr, etc. Je ne pus m’empêcher de les féliciter pour leur grande curiosité d’esprit et m’adressant à la fois à eux et la dame qui les accompagnait, leur fis part d’un message d’espoir en remarquant que si tous les jeunes – et les moins jeunes – portaient autant d’intérêt au monde qui les entoure, alors pourrions-nous très vite envisager de « le remettre à l’endroit »… La dame ayant manifesté une petite hésitation à acheter le livre, ce furent les deux enfants qui d’une seule voix la décidèrent à le prendre !

Enfin, ce fut Toulouse où je voulais me rendre non pas dans une librairie – les préavis pour s’inscrire à des dédicaces dans cette ville sont très longs, six mois ou plus – mais dans un lieu que j’avais fréquenté près d’un demi-siècle plus tôt. En ce vendredi 26 janvier 2018, l’École Nationale de l’Aviation Civile fêtait son 70ème anniversaire et remettait en même temps les diplômes de la dernière promotion d’ingénieurs. J’avais obtenu de mon ancienne école qu’elle veuille bien m’accueillir en compagnie de mon ami Olivier Carel, lui-même ancien élève de l’ENAC après être passé par l’X, et comme les lecteurs de NÉMÉSIS le savent, talentueux illustrateur de mon ouvrage. Il était prévu que nous nous placions sur le passage des invités au cocktail qui précédait un dîner de gala. Le temps utile pour présenter le livre ne dépassait guère la durée du cocktail, soit une heure trente environ. Mais la moisson fut néanmoins satisfaisante ; à plusieurs jeunes diplômés dont certains étaient accompagnés de leur parents, je fis remarquer que l’ENAC menait à tout et qu’ils devaient envisager leur avenir professionnel sans douter de leurs capacités à se lancer dans des projets pouvant avoir in fine peu de rapport avec leurs études d’ingénieur.

Au total, je dois remercier les libraires et le Lion’s Club de Limoges pour l’excellent accueil qui m’a été réservé – et nous a été réservé à Olivier et moi-même dans le cas de l’ENAC – et me réjouir des rencontres agréables et/ou intéressantes faites au cours de ces dédicaces. Mes remerciements vont aussi à mon éditeur qui n’a pas été avare d’affiches et de flyers pour annoncer ces évènements. A recommencer sans modération !

Bertrand Thébault

Dédicace avec Olivier Carel lors du 70 ème anniversaire ENAC 26 01 2018

Dédicace avec Olivier Carel lors du 70 ème anniversaire ENAC 26 01 2018