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Café littéraire

Café littéraire

Carré d'Art 3

Madame Caroline Ferrand, responsable de la bibliothèque « adultes » au Carré d’Art, la médiathèque de Montgeron, a eu l’extrême gentillesse de m’inviter à présenter NÉMÉSIS dans le cadre d’un « café littéraire » le samedi 7 avril prochain à partir de 15H00.

Cette annonce étant faite, je dois vous avouer que je suis quelque peu soucieux devant la perspective de cet exercice qui est pour moi une sorte de baptême du feu, bien que je ne pense pas y risquer ma vie…

J’ai pu ainsi constater au cours d’un précédent café littéraire auquel était invité le romancier Grégoire Delacourt en février dernier que l’exercice en question est une sorte d’épreuve de fond avec une durée d’intervention de cet auteur qui a dépassé une heure et demie. Mon sujet n’est pas ici de commenter la prestation de Grégoire Delacourt, mais je dois dire qu’une bonne partie de ses propos ont concerné son parcours professionnel dans lequel l’écriture est arrivée, comme pour moi, assez tardivement.

Et c’est là le point auquel je voulais en venir et qui me pose question : alors que l’empreinte de la personnalité et le vécu de l’auteur peuvent se retrouver dans une fiction à un point tel que la narration prend parfois un caractère autobiographique, il en va tout autrement d’un essai dans lequel l’auteur tente, dans un registre très éloigné de la fiction, de présenter des analyses fondées sur des observations bien réelles ou des informations de sources fiables sur l’état du monde. Dès lors, dans le cadre d’un café littéraire, quelle valeur ajoutée peut avoir pour une meilleure compréhension d’un essai l’évocation du vécu de l’auteur? Je n’en trouve a priori aucune. On pourrait tout aussi bien dire qu’un traité de mathématiques ne saurait donner d’indications sur la personnalité de son auteur et inversement que connaître la vie de ce dernier ne sera d’aucun secours pour le lecteur qui s’efforce de comprendre le cheminement d’une démonstration.

Mais je comprends aussi que le public puisse être curieux de savoir quelles ont été les motivations d’une personne qui a produit un ouvrage, quelle qu’en soit sa nature : pourquoi écrit-on un traité de mathématique ou un essai sur l’état du monde plutôt qu’un roman policier ou l’histoire de la révolution française ? A supposer que dans le cas de NÉMÉSIS je tente d’expliquer mon choix, cela n’ajoutera ni ne retranchera quoi que ce soit à mon livre et ne facilitera en rien la compréhension des analyses qu’il contient.

Alors l’auteur doit-il complètement s’effacer devant l’ouvrage et son contenu ou bien consentir à parler de lui pour satisfaire cette curiosité des lecteurs dont je parlais il y a un instant ? Lorsque j’ai adressé mon manuscrit aux éditeurs fin 2016, début 2017, je leur disais que je ne demandais « qu’à être lu pour faire acte d’utilité sans me soucier d’être vu ou connu ». Un tel effacement était-il à la fois raisonnable et sincère ? Depuis la parution de NÉMÉSIS, les premières expériences vécues dans le cadre de sa promotion m’ont convaincu que pour emporter la décision d’un lecteur de s’intéresser à un livre, il était très important qu’il sache à la fois quels sont précisément le thème et la nature de l’ouvrage et qui est réellement son auteur aussi longtemps que celui-ci ne bénéficie pas d’une notoriété bien assise; et quand cela finit par se produire, nous tombons dans une situation diamétralement opposée à celle du « débutant » que je suis, à savoir que ce qui importe avant tout, ce n’est plus le livre, mais le nom de l’auteur à succès qui l’a écrit !

J’en arrive finalement à la conclusion que je devrai me résigner à parler un peu de moi à ce café littéraire mais aussi et surtout, m’attacher à montrer la richesse et l’originalité de mon essai, en toute modestie bien sûr !

A bientôt,

Bertrand Thébault

CAP AU SUD

CAP AU SUD

Après un passage pluvieux à Bourges, mais néanmoins assez réussi pour ce qui est de la séance de dédicaces à la librairie Point Virgule, l’étape suivante a été Limoges où j’ai d’abord été reçu par le Lion’s Club le lundi soir 22 janvier. Ce fut pour moi une sorte de baptême du feu puisque c’était la première fois que j’étais amené à présenter NÉMÉSIS devant un groupe de personnes parmi lesquelles se trouvaient à coup sûr des lecteurs avertis et sans doute beaucoup plus cultivés que je ne le suis ! La diversité des sujets qui sont abordés dans NÉMÉSIS ne pouvait que susciter des questions très variées qui furent suivies d’un apéritif dînatoire…

Le lendemain après-midi, j’étais accueilli par la librairie Page et Plume, établissement situé au cœur de la vieille ville à deux pas d’une petite rue en pente, bien nommée rue de la Boucherie car on peut encore y voir plusieurs anciennes devantures d’échoppes où l’on détaillait la viande. La librairie est vaste, s’étendant sur deux niveaux. Une dame, Florence Jaunez, est venue à ma rencontre ; après que je lui eus présenté NÉMÉSIS, elle m’a confié qu’elle aussi écrivait et qu’elle en était à son quatrième livre. Elle avait avec elle son dernier ouvrage Je suis le Gouyat qui retrace la vie d’un vieux monsieur, Jean Boutinaud, qui a aujourd’hui 101 ans ; puisqu’elle avait eu la gentillesse d’acheter mon essai, j’ai moi-même acquis son livre dont le contenu me rappelle la campagne de mon enfance, le pas si lointain Berry.

Puis ce fut Périgueux et la grande librairie Marbot située sur le cours Montaigne. Le soleil avait enfin consenti à faire son apparition en ce mercredi après-midi de janvier et l’on pouvait s’attendre à ce que des jeunes viennent plus nombreux que la veille à Limoges, ce qui fut le cas. Un élève de terminale S resta longtemps à me poser des questions, puis une dame qui devait être leur maman se présenta avec deux garçons dont on pouvait tout de suite voir qu’ils étaient des vrais jumeaux. Élèves en classe de cinquième, donc âgés de 12 ans, je me rendis compte très vite à leurs premières questions qu’ils étaient particulièrement éveillés pour leur âge. Leur ayant cité quelques uns des sujets abordés dans NÉMÉSIS, ils remarquèrent que leurs professeurs les abordaient également ; ainsi de la population mondiale, de la disparition des terres agricoles, de l’environnement bien sûr, etc. Je ne pus m’empêcher de les féliciter pour leur grande curiosité d’esprit et m’adressant à la fois à eux et la dame qui les accompagnait, leur fis part d’un message d’espoir en remarquant que si tous les jeunes – et les moins jeunes – portaient autant d’intérêt au monde qui les entoure, alors pourrions-nous très vite envisager de « le remettre à l’endroit »… La dame ayant manifesté une petite hésitation à acheter le livre, ce furent les deux enfants qui d’une seule voix la décidèrent à le prendre !

Enfin, ce fut Toulouse où je voulais me rendre non pas dans une librairie – les préavis pour s’inscrire à des dédicaces dans cette ville sont très longs, six mois ou plus – mais dans un lieu que j’avais fréquenté près d’un demi-siècle plus tôt. En ce vendredi 26 janvier 2018, l’École Nationale de l’Aviation Civile fêtait son 70ème anniversaire et remettait en même temps les diplômes de la dernière promotion d’ingénieurs. J’avais obtenu de mon ancienne école qu’elle veuille bien m’accueillir en compagnie de mon ami Olivier Carel, lui-même ancien élève de l’ENAC après être passé par l’X, et comme les lecteurs de NÉMÉSIS le savent, talentueux illustrateur de mon ouvrage. Il était prévu que nous nous placions sur le passage des invités au cocktail qui précédait un dîner de gala. Le temps utile pour présenter le livre ne dépassait guère la durée du cocktail, soit une heure trente environ. Mais la moisson fut néanmoins satisfaisante ; à plusieurs jeunes diplômés dont certains étaient accompagnés de leur parents, je fis remarquer que l’ENAC menait à tout et qu’ils devaient envisager leur avenir professionnel sans douter de leurs capacités à se lancer dans des projets pouvant avoir in fine peu de rapport avec leurs études d’ingénieur.

Au total, je dois remercier les libraires et le Lion’s Club de Limoges pour l’excellent accueil qui m’a été réservé – et nous a été réservé à Olivier et moi-même dans le cas de l’ENAC – et me réjouir des rencontres agréables et/ou intéressantes faites au cours de ces dédicaces. Mes remerciements vont aussi à mon éditeur qui n’a pas été avare d’affiches et de flyers pour annoncer ces évènements. A recommencer sans modération !

Bertrand Thébault

Dédicace avec Olivier Carel lors du 70 ème anniversaire ENAC 26 01 2018

Dédicace avec Olivier Carel lors du 70 ème anniversaire ENAC 26 01 2018

Dédicace librairie Point Virgule Bourges 20 01 2018

Dédicace librairie Point Virgule Bourges 20 01 2018

Bonjour à toutes et à tous,

La météo ne se montre pas très coopérative. Alors que le soleil avait enfin consenti à se montrer au-dessus de Bourges la veille du jour prévu pour une dédicace de Némésis dans la librairie Point Virgule, ce samedi matin 20 janvier, c’est un ciel de plomb qui nous attend au réveil déversant une pluie froide et continue dans les rues de la ville complètement désertées par les piétons. Arrivé au 46 rue d’Auron, il aura bien sûr fallu user du parapluie pour protéger les cartons de livres sur les quelques mètres séparant la voiture de l’entrée de la librairie. Les livres redoutent presque autant l’eau que le feu.

Je suis accueilli par Madame Hallépée, l’une des deux charmantes dames qui tiennent le Point-Virgule. Nous commentons d’un ton maussade comme le temps ces conditions météo qui vont inciter les gens à rester chez eux, bien au sec et bien au chaud.

Pourtant, les quelques clients de passage « accrochent » à la vue du livre et à la présentation que je fais de son contenu ; un long échange avec la première cliente conduit à ce qu’un exemplaire est vendu au bout du premier quart d’heure. Dans ces conditions, pourrait-on espérer en avoir vendu huit au bout de deux heures, durée prévue pour cette dédicace ? La réponse sera affirmative, ce qui ne manquera pas de surprendre agréablement Madame Hallépée. Comme quoi, il ne faut jamais désespérer, même quand la partie semble perdue d’avance !

J’ai été sidéré par le comportement d’un client venu avec sa fille pour acheter une œuvre de Voltaire inscrite au programme de français de sa classe de seconde. Contrairement aux autres clients, il n’a pas prêté la moindre attention à la table où étaient disposés les exemplaires de Némésis et derrière laquelle j’étais assis. Comme il attendait pour être servi, j’ai proposé de lui présenter l’essai, ce qu’il a aussitôt décliné en prétendant qu’il était pressé. Au bout de quelques minutes, comme il attendait toujours que l’on s’occupe de lui, j’ai à nouveau proposé de lui présenter mon essai. C’est alors que j’ai eu une réponse stupéfiante qui coupait court à toute nouvelle tentative de ma part pour intéresser ce monsieur à ce que j’avais écrit ; la réponse brève et sans appel fut en substance « Inutile de vous fatiguer, nous lisons très peu ». Voilà donc un père de famille, contraint et forcé semble-t-il, de venir dans une librairie acheter un livre à 2 € pour sa fille, mais qui déclare en même temps son peu d’intérêt pour la lecture, ne laissant aucune chance à sa fille de s’intéresser à l’essai que je présentais ! Pauvres de nous !  Point Virgule 1:5

Agenda dédicaces janvier 2018

Agenda dédicaces janvier 2018

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Programme présentations-dédicaces de janvier 2018:

Samedi 20 janvier 2018 de 10h à 12h: librairie Point Virgule, 46 rue d’Auron 18000 BOURGES

Lundi 22 janvier 2018 de 20h à 21h: présentation privée au Lion’s Club de LIMOGES

Mardi 23 janvier 2018 à partir de 16h30: librairie Page et Plume, 2-4 place de la Motte 87000 LIMOGES

Mercredi 24 janvier 2018 de 15h à 19h: librairie MARBOT, 17 cours Montaigne 24000 PERIGUEUX

Et d’autres choses à venir sur Toulouse

A bientôt,

Bertrand THEBAULT