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du sentiment dans un policier

du sentiment dans un policier

UN AJOUT SUR LE LIVRE “DUEL DE FEMMES “

L’histoire d’un caïd de Vincennes entouré d’une garde rapprochée qui vit à ses crochets. On y remarque deux femmes qui ont les “dents longues “ et qui ne cachent pas leur ambition de prendre la place de Robert d’Antraigues. Ce dernier sera retrouvé pendu. Un faux suicide. De nombreux suspects seront identifiés. Mais lequel ou laquelle a endossé le manteau du meurtrier ?

Dans cette intrigue policière menée par nos septuagénaires Félix Le Pendu et Noël Declercq, j’ai voulu faire ressortir tous les côtés sombres de la nature humaine. Notamment la jalousie.Sans oublier la course au pouvoir et le remplissage de sa besace en pièces d’or. Des aimants qui ménent bien souvent l’homme à sa perte.

Dans ce policier , j’ai aussi tenté de mettre en exergue les “beaux côtés “ de la nature humaine. Le don de soi pour autrui à travers des sentiments tels que l’amour ou l’amitié voire de magnifier la noblesse du dernier voyage. Le livre finit sur l’image du Général Boulanger se suicidant sur la tombe de sa défunte maîtresse. Toute vie semble finir sur des chansons de désamour voire dans des regrets d’être passé à côté de merveilles sans avoir eu le temps de les apprécier. Et parfois on part au loin – une sorte de suicide – pour oublier ce qui est inoubliable.

UNE INÉBRANLABLE SOIF DE SAVOIR

UNE INÉBRANLABLE SOIF DE SAVOIR

Je dois reconnaître que ma biographie figurant dans ce blog n’est pas du genre habituel. J’ai voulu m’écarter des sentiers battus. Des dizaines de voix par la suite se sont élevées pour me demander plus de précisions sur mon parcours de vie. Je me dois – et c’est un plaisir – de répondre à cette quête d’infos. Je suis né le 21.03.47 à Roubaix. Un “chtimi’. Ma jeunesse – du fait des nombreuses mutations professionnelles de mon père – eut pour cadres : Noeux-les-Mines, Saint Pol /Ternoise, Amiens, Moyenneville, Gournay/Aronde, Bannalec (Bretagne Sud). Plus d’une fois, je fus contraint de changer d’établissement scolaire. Guère favorable pour mon cursus.Toutefois je garde un souvenir ému de “Saint-Jo” de Pont Saint Maxence. Dirigé d’une main de fer par des maristes, cette institution était réputée pour ses équipes de foot.J’ai fait partie des cadets vainqueurs de la coupe UGSEL d’Ile de France. Quelle joie dans le partage de ce succès! La pratique de ce sport m’a également apporté ce “ sens de l’équipe “ qui me suivra tout au long de mon activité professionnelle.

Puis une fois “majeur et vacciné”, je continuais mes périples : Quimper (où j’ai débuté en 1969 comme employé de banque à la Société Générale), la région parisienne : Montreuil/Bois, Vincennes. Entrecoupé d’un séjour à Londres (1984/1987) en tant qu’Assistant General Manager à la succursale bancaire. Auparavant,j’avais eu le privilège d’appartenir au corps de l’Inspection Générale. J’ai renforcé alors mon écriture et la connaissance du genre humain. Un retour à Paris pour un saut dans le “capital market“ (financial futures- 1987/1990) , et ensuite, la prise en charge du secteur chargé des relations bancaires en Asie (1990/1994).

De nombreux voyages : Chicago,NewYork,Beijing,NewDelhi,Karachi,Tokyo,Seoul,Taiwan,Bangkok,HongKong,Singapore, Jakarta, Manila, Sydney, Melbourne.Des découvertes qui affermissent vos connaissances et vous condamnent à plus d’humilité.

Il y eut la période intense de Sofinabail (1994/1998), un malade que nous avons remis sur pieds. Puis retour aux expatriations: Jakarta (1998)-Singapore (1999) en charge de récupérer les “bad debts “ de la Société Générale. Puis Bucharest (2001/2007) pour créer une filiale leasing: la fameuse BRD Sogelease; de nouveau un séjour à Jakarta (mi 2007/mi 2008) et je termine au Caire (NSGB). Et la retraite en décembre 2009 en Indonésie.

Que retenir de cet “instant de vie” au plan privé ? Un drame qui me poursuivra toute ma vie. La perte de ma mère, Rose. Morte à 31 ans d’une leucémie. J’avais 9 ans. Sa présence m’a toujours manquée. Pour tous ceux qui ont encore  leurs mères, je me permettrai un conseil : prenez-en soin !

Sur le plan professionnel –dans tous mes postes de responsabilités– une fierté d’avoir bénéficié du support de “grandes équipes “.Notre réussite est la leur!. Il faut dire que nous avions cet esprit d’équipe indispensable dans la construction et la pérennité de l’entreprise. Cela signifie que chaque équipier apporte sa quote-part (comme dans une équipe de foot) pour améliorer encore et toujours les performances de la compagnie.Je ne citerai personne en particulier mais je nommerai ces secteurs où je suis passé: la Socgen Londres, le Correspondant Banking Asie, Sofinabail/Cofranteg, Sogelease (leasing)et SG Indonesia (banque) de Jakarta, le secteur du Recovery Department (récupération des impayés) couvrant Jakarta/Singapore/Bangkok/Kuala Lumpur; la BRD Sogelease de Bucharest, la NSGB du Caire.

Un parcours qui débouchera sur l’accomplissement d’un rêve: écrire des histoires!. Curieux non?

Motivations d’écriture

Motivations d’écriture

 

Il y a quelques semaines, je livrais aux Editions Amalthée, un court résumé sur mes motivations d’écriture. J’ai pensé qu’il serait bon que vous les connaissiez. Un policier est un genre particulier qui mérite d’être plus connu. Heureusement nous avons Pierre Lemaitre – l’un des maîtres dans ce genre – qui a (ne l’oublions pas ! ) obtenu le Goncourt 2013 pour un roman totalement différent  » Au revoir là-haut  » …

« J’ai toujours eu ce penchant pour l’écriture. Dans mon passé, et durant mes années d’activités professionnelles, j’ai rédigé moulte poèmes , des contes pour enfants ; et bien entendu, tenu des carnets de voyages sur les pays visités et les personnes rencontrées. Ils seront ma “mémoire “ pour mes enfants.

Ecrire un policier était une idée fixe ! Mais pour cela il me fallait du temps. Ce genre d’écriture exige de la constance dans la réflexion, et surtout,  suivre une certaine logique dans le déroulement de l’histoire. L’intrigue doit être plausible.

Outre ce suivi d’une ligne de réalisme , je me heurte dans les travers de mes créations. Notamment leurs talents de manipulateurs. Vous créez des personnages qui vous entraînent inconsciemment dans des labyrinthes où vous risquez de vous perdre. Vous devez alors rebrousser chemin afin de sauver votre intrigue. Nous arrivons dans les exaltations d’un “redresseur de torts”. On jubile !

Enfin, mon unique attente lorsque je mets le point final au policier est : “j’espère apporter du plaisir à mon lecteur”. Et qu’il referme le livre en se disant : “ C’était une belle intrigue ! J’ai passé un bon moment ! “