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L’Eté littéraire 2018 – Saint-Ghislain

L’Eté littéraire 2018 – Saint-Ghislain

Avis aux amateurs de belles lettres.

Le Foyer culturel de Saint-Ghislain et moi-même vous invitons à la 2ème édition de l’Eté littéraire qui aura lieu le samedi 12 mai 2018 de 13′ à 19h00′. Ce sera l’occasion d’un échange et peut-être naîtront de belles émotions littéraires.

ete2018

Mon’slivre 2017.

Mon’slivre 2017.

Mon's livre 2017Voici le rendez-vous incontournable de tous les amateurs de belles lettres ! : au Lotto Mons Expo, se passera la 6è édition du Salon du Livre de Mons, événement unique en Wallonie par son importance.
Venez nombreux accompagnés de votre famille et de tous vos amis, vous serez conquis et cela se passe le samedi 25 et le dimanche 26 novembre de 10h à 18 h pour votre gouverne !
Avis à tous les amateurs avertis de belles lectures et découvertes ainsi qu’aux plus débutants…
Sans oublier la magnifique soirée du samedi soir qui verra Bert Kruismans monter sur les planches.
Bref, vous ne pouvez manquer l’événement : de quoi ravir vos yeux et vos oreilles…

Le joli clocher

Le joli clocher

DSCN2370Attache ton coeur au haut du joli clocher
Fais-y sonner les cloches belles à toute volée

‘A t’en faire perdre la raison
Toi qui crois en mon giron !

Prends la note et tiens bon
Au point de vouloir te pendre, devenu fou, pour de bon ?

Il n’est d’amour qui n’expulse hors de sa prison dorée le riche homme
Qui ne vienne chercher la belle au sein de la grande misère, en somme…

Viens mon amour et ne quitte des yeux le joli clocher
Où ton coeur s’est -si follement- attaché !

Ah!l’amour décuple les forces de celui ou de celle qui en est « atteint » : il est touché en plein coeur !
Que ne ferait-on pour répondre aux voeux formulés par la personne que vous portez en votre coeur : de la façon la plus folle peut-être serait votre réponse si ardente et quand elle répond à votre penchant, alors les cloches du joli clocher sonnent à toute volée !!! Et vous pouvez accomplir les actes les plus fous comme grimper au haut du clocher, pourquoi pas ?
Mais attention à n’y perdre la raison…
L’amour chevaleresque, Héloise et Abélard, Tristan et Iseut, Roméo et Juliette,les rêves les plus ardents des amoureux se réaliseront-ils un jour ? Telle est la question et elle vaut pour aujourd’hui encore…

L’ETE LITTERAIRE

L’ETE LITTERAIRE

été litteraireL’ETE LITTERAIRE : organisé par le Syndicat d’initiative de Saint-Ghislain le 5 août 2017 de 13h à 19h.
Cela se passera à l’Espace OCKEGEM ou dans le jardin Lapidaire y attenant si le temps le permet.
Il s’agit de la première édition où des dédicaces, des rencontres et des auteurs seront à votre portée immédiate.
Venez nombreux à cette première et belle initiative qui offrira des contacts riches et porteurs entre lecteurs potentiels et auteurs locaux !
Sans oublier que l’accès à cette initiative est gratuit. Avis aux amateurs de livres !

Ma biographie.

Ma biographie.

20170914_192859Depuis toujours, je cherche ma voie : pas facile de se déterminer, de voir le chemin à emprunter ?
Vocation : en avais-je une ?
Je ne savais pas faire grand’chose, si, j’aimais pratiquer la natation, le ski et le tennis comme mes soeurs et frère.
Mais grandir me posait problème, être femme, s’arranger oui, mais jusqu’à un certain point.
Il ne fallait pas trop fignoler et l’appétit – je grossis à 18 ans, la boulimie et tout le reste !
La vie est là : dur apprentissage, je demeurai longtemps seule, ce n’est qu’à trente cinq ans que je trouvai un charmant garçon, c’était décidé, il me plaisait et il était libre…Vingt huit ans que cela dure !
Ma nervosité que je maîtrise par moments et à d’autres pas me donna du fil à retordre : mes études au Conservatoire s’arrêtèrent à un premier accessit en déclamation, je ne pouvais supporter le trac…
Je quittai le milieu bohème qui ne me convenait pas vraiment et passai à la vie active.
Des emplois qui me laissaient sur ma fin : employée, factrice puis tout de même la vente sur les marchés où je vis la fin du tunnel : cela me plaisait beaucoup, tout cela en compagnie de mon homme, le rêve, quoi ?
Quinze ans d’une vie d’intense activité, sans relâche et éreintante.
Puis, il s’imposa de se retirer de la vie active : alors que faire, un tel vide à combler ?
Encore et toujours quelle voie à emprunter ?
Je me mets à étudier l’italien, l’espagnol sans réellement accrocher.
Un beau jour, je vois : un atelier de poésie organisé à la bibliothèque locale, pourquoi pas ?
La sauce prit instantanément : toute une année, je me consacrai à la rédaction de ce recueil « Oeuvres poétiques »; j’écrivis la nuit surtout, poème après poème, un à la fois tout de même !!!
C’est fou ce que l’on se sent bien de faire ce que l’on aime…Il était temps de s’y consacrer comme je le fis, corps et âme… Vinrent soixante quatre poèmes ! Comme quoi, tout vient à qui peut attendre…

La fillette et le fleuve.

La fillette et le fleuve.

447La fillette vit par le fleuve et voudrait s’y incorporer, être fleuve elle-même, par tous les temps, avaler les tasses d’eau non salubres,connaître ses ressacs violents et ses plaintes lugubres.
Sa maison se situe presque au niveau où le fleuve, en l’occurrence l’Escaut se jette dans la mer, à Anvers.
C’est à cet endroit où elle grimpe sur la digue qu’elle voit le fleuve, son fleuve : les roseaux en plus ou moins large bande la séparent de celui-ci : pourra-t-elle le rejoindre et se fondre à lui pour rejoindre la mer, libre et fière ?
C’est qu’elle en rêve de cet ailleurs mais « du plus définitif des voyages, il lui faut tourner bride ! »
Ce qui l’attend : c’est la soumission à l’autorité suprême, la voix de sa mère qui l’enjoint de revenir à son chez soi réducteur…
Dans ce poème transparaît l’inéluctable tentation de partir loin du rivage, loin des
siens ! Obstacle à franchir le pas…Comme si la force, la détermination à partir lui manquait…
Possible qu’elle restera « à quai » toute sa vie malgré l’odeur de ce fleuve qui lui vient comme une bouffée et qu’elle reconnaîtrait entre toutes !

Extrait de mon ouvrage

œuvres poétiques

LE POUVOIR DES MOTS

Debout sur ma langue j’intente un procès :
Debout les jurés !
À moi le sang noir des victimes qui rejaillit sur toi,
Le coupable de mes mots insalubres !
J’accuse. À tort ?
Non, je reconnais le poison des mots.
Je reconnais le mien et je lui tords le cou, à jamais.
Non, ma langue n’est pas fourchue !
J’accuse et que tiennent debout mes mots !
En douceur, l’enfant commence à parler
Très tôt ou très tard, c’est selon.
J’écoute et j’écarquille les yeux…
Mots outranciers, cris,
Mots délicatement ourlés, lèvres sensuelles…
Tout un apprentissage pour obtenir : « Debout sur ma langue
Je me dresse, je pondère, j’obtempère,
J’éjacule le jus savoureux de mes mots
Et à moi, le sourire !!! »