Stéphane Hilleret est né en 1963. Il est diplômé d’une école supérieure de commerce parisienne et a étudié deux ans la psychologie à l’École des psychologues praticiens. Il occupe des fonctions commerciales dans les services BtoB.
Demeurant à Ermont dans le Val d’Oise, il a sillonné la plupart des continents, avide de découvertes humaines, historiques et artistiques.
La littérature est pour lui une source inépuisable d’apprentissage et de compréhension du monde, notamment par les ouvrages de Franz Kafka, Arthur Schnitzler, Hermann Hesse, Thomas Mann et ceux dont vous retrouverez la trace dans ses ouvrages.
Cher Stephane,
> J’ai lu hier soir tranches de vie. J’ai été enthousiasmé bien que je ne sois pas un spécialiste de poésie.
> Des la préface, on comprend que nous allons voyager au travers de saisons changeantes où ton âme sera étalée.
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> En effet, ce qui me frappe, c’est le mouvement, le combat, le côté « petit soldat », l’apaisement vers autre chose bref des bulles de respiration.
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> Des le texte tranches de vie, page 13, il faut partir d’en bas et changer.
> Mais celui qui pour moi est le plus magnifique de tout le livre, c’est le suivant naissance ( qui pourtant a un titre qui pour moi ne correspond pas).
> J’aime celui ci car il est révolté, c’est un combat sans merci. Il y a un mouvement incroyable et je dois dire que te vois, je vois ta personnalité à 200%.
> C’est comme si, alors que tu décris l’accouchement, tu décrivais ta vie telle que je l’ai perçue. C’est un condensé de ta vie.
> L’éclatement, l’urgence, le mouvement, l’effort (je me cramponne, je m’accroche), la bagarre (je me contracte, l’eau glacée, et page 16 je résiste, je crie, j’extermine) car l’ennemi est là, le terrain est miné, la tâche est dure, quelqu’un tire.
> Se comporter en bon petit soldat est vraiment significatif de toi, de nous. Essayer de bien faire les choses (je serre mes points, je serre ma vie).
> Jusqu’à « je lache un peu mes amarres », je sens lâché et je glisse et la porte s’ouvre vers un ailleurs qu’on va retrouver plus loin dans le livre.
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> On continue dans le texte page 19, avec le combat et les attaques (bannir, humilier, et page 26: riez, riez braves gens) et l’ambiance mauvaise et même pour le premier job (mes papiers, ma parlote, rien n’a donné).
> Tout ceci t’a mené à « arrêt sur ma vie » qui est un texte admirable, l’un des plus beaux avec naissance :lettres de sang, fardeau grandissant, chercher mon étant, un ennui me harcèle et le réconfort:un rayon de soleil, chaleur d’une phrase.
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> Et je me lance, je défais mes chaînes. On rentre alors dans une phase sensuelle: l’étreinte, des anges mêmes enchaînés, déesses sensuelles, corps épanouis. Bref des phrases très belles:ensorcelle nos corps d’une écharpe de soie, souffle de la flûte, voguer vers sa muse.
> Je ne sais si tu connais dans la Bible, le cantique des cantiques, mais on retrouve des mêmes accents: son beau regard posé sur moi, charment mon cœur, gravissant tous les monts
> Ce qui nous fait transporter vers une autre phase page 43 (tu parlais de rêve p 42): c’est autre chose, comme un ballon suspendu (je pleure, je ris, je ne sais plus)., une bulle.
> Mais la pointe de tristesse revient (regrets, déprime). Et le combat aussi:belles épines, rituel de vie, au garde à vous (page 49).
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> Viennent le temps de la vieillesse et des adieux (ce cœur qui tremble déjà, comprendre les mystères du passé). L’apaisement.
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> Tu nous transportes, tu nous souleve dans un combat, tout à la ressemblance de ta personnalité telle que je la connais, entière, passionnée. Cette soif de liberté dans ce monde de combat.
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> C’est ce qu’il faut que tu retiennes et te remémore. Tu es un homme libre. Tu as combattu et tu as compris.
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> Ton vieil ami.