11 Juin 2016

Commentaire de Nicole T le 11 juin 2016

Bonjour Rémy,

qui suis-je ? une cliente de l’Intermarché d’Argelès sur mer le 06 mai 2016 où nous avons eu le plaisir de discuter un bon moment.

vous avez souhaité un retour de lecture que voici :

une façon un peu mystique mais novatrice de présenter un « épisode fâcheux » de l’histoire; j’entends par là que l’esclavage, tout comme les génocides et la barbarie en général demeurent des plaies ouvertes, à plus forte raison qu’elles sont occultées. il est pourtant primordial de connaitre parfaitement ces évènements afin de savoir les reconnaître et ne jamais les réitérer, de toujours garder en mémoire d’où l’on vient pour savoir où aller,  mais ça c’est un voeux pieux, depuis des siècles, on change de région du monde en répétant les mêmes tortures.

les mondes parallèlles ! bonne idée ! la bible nous parle de la mémoire pluri séculaire que chacun d’entre nous possède sans savoir l’utiliser.

en regardant la 1ère de couverture je n’ai d’abord pas saisi la raison de la montre comme image des temps modernes ça aurait pu être un GPS ou un de ces « terrifiants oiseaux de métal », mais la montre est le symbole du temps, le temps qui passe et qui avancera toujours.

le jeune Sacha adopte Sanda comme papy, il faut apprendre à stabiliser ses racines quand la généalogie ne le permet plus, ou que le brouillard est trop dense.

la transmission du savoir est le trait d’union culturel des générations.

cette famille, très étendue géographiquement sait aussi garder ses racines et se regroupe aisément à la façon des soirées « banquets » organisées par les Domiens de métropole.

les « minorités invisibles » , bien sur on a vu passer well known Audrey, telle un JT … , j’ai aussi beaucoup aimé le petit clin d’oeil au philosophe à barbichette et lunettes cerclées de métal doré, qui, à sa façon, pérénise l’histoire mais j’aime aussi à le surnomer Chamcham drôle d’oiseau hihihi.

Sanda, par sa mission, nous ramène à Erzulie et ses loas.

par hasard ce quartier du 14ème ? le lion de Denfert , symbole de défense et de résistance pourtant installé sur une zone de fontis, Alésia, souvenir d’une cité florissante et devenue gallo-romaine (mixité, métissage) haut lieu de combats et de résistance, c’est tellement plus facile de poser la question à l’auteur !

bien entendu, on y rencontre encore beaucoup d’autres symboles qu’il faudrait presque lister à l’avancée en lecture, mais cette oeuvre qui peut paraître un roman léger, voir un thriller à l’indocte, est en fait un véritable partage de culture, il faut apprendre à regarder par-delà l’horizon.

j’aime renconter des auteurs, mais c’est la première fois que l’un d’eux  est curieux de mon ressenti, lorsque j’étais encore en études, on citait les contemporains (Sartre, Malraux, Gide, Vian, Ionesco, etc.) mais ces gens avaient au moins une génération d’avance sur nous voir deux, aujourd’hui, je croise des auteurs de mon âge, est-ce une avancée dans la vieillesse ou une simple évolution qui rend à l’art et aux artistes la reconnaissance qu’ils méritent en temps réel ?

merci Rémy pour ce beau voyage sur des vagues dangereuses mais majestueuses

Nicole

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