« Je sais ce que je vais trouver en Algérie mais j’y pars néanmoins avec une certaine curiosité et la volonté de pouvoir être militant de l’Homme, malgré l’étau militaire et la perte de ma liberté d’expression. Savoir mais aussi voir constitue ma disposition d’esprit. »
Au travers de son journal de bord, tenu entre 1959 et 1960 en plein cœur de la guerre d’Algérie, René Knégévitch nous présente son parcours d’appelé sursitaire, affecté au 403e R.A.A., à Aflou, dans le Djebel Amour.
De cette guerre violente découle un témoignage violent. Lorsque le quotidien est rythmé par des ratissages, des accrochages, des sévices, la torture, mais aussi par la peur et la mort, que reste-t-il pour un humaniste pacifiste ?
Sans tabou, l’auteur nous livre ses émotions et ses réflexions tandis que le djebel tonne et que le sang coule. Un récit nécessaire et intime qui offre un regard de l’intérieur sur la guerre qui a bouleversé l’Algérie.
Après avoir enseigné les Lettres classiques, René Knégévitch a exercé la fonction de Principal de collège dans la Sarthe puis en Haute-Vienne. Militant syndical, il s’est impliqué dans la vie publique et dans de nombreuses causes associatives.