Accueil > Actualités > Interview avec notre auteur Jean-Pierre Castelain
  • Interview avec notre auteur Jean-Pierre Castelain

    Découvrez sans plus attendre cet échange passionnant avec un auteur pour qui l’ennui n’a jamais sa place !

    1 – Pouvez-vous vous présenter en quelques mots ?

    Castelain Jean-Pierre. Presque 80 ans. Ancien d’HEC, puis directeur international d’un grand groupe d’assurances réassurance. Je sévissais dans la réassurance, un domaine international par nature. Grâce à ce métier, j’ai atteint 75 pays visités. Et c’est au cours d’un séjour en République Tchèque en 1996 qu’on m’a fait profiter de la visite d’Olomouc, à 250 km à l’est de Prague, une ville dont je suis tombé amoureux et qui m’a donné le déclic pour écrire quelque chose la concernant. J’ai donc écrit mon premier livre, en deux tomes, Les Fontaines d’Olomouc, et alors cette passion d’écrire m’a envahi, au point de décider de prendre ma retraite avec trois ans d’avance ! En 2005, à 60 ans pile ! Même si j’adorais mon métier.

    2 – Combien de livres avez-vous publiés jusqu’à présent ?

    En réalité, il s’agit pour moi de mon 20ème ouvrage ! Incroyable et génial. Que du bonheur ! Cela crée également beaucoup de contacts. Et j’ai le sentiment d’être positif, voire même constructif. Et du coup, le mot « ennui » n’existe pas chez moi ! Et je sais que ce n’est pas le cas chez bon nombre de retraités…

    3 – Qu’est-ce qui vous motive à écrire ?

    J’écris beaucoup parce que j’aime ça. Et pourquoi ? Je m’enrichis grâce aux recherches, j’ai le bonheur de transmettre. Et pour le fun, j’aime préciser : « Pendant que j’écris, je n’enquiquine pas ma femme !! »

    4 – Comment votre style et vos thématiques ont-ils évolué au fil des années ?

    Une nouvelle chance, encore une fois, puisque j’ai assez vite réalisé que je pouvais écrire trois genres différents : les romans de terroir, à l’image de La Pinasse Mauve, les romans historiques, comme L’Apôtre de la Lumière, mon grand prix littéraire, et des thrillers, à l’image de La Gujanaise Disparue, qui semble avoir pas mal de succès. Cet aspect est formidable puisque, lorsque je fais un salon ou que je dédicace dans une librairie ou un supermarché, cela me permet d’attirer un public varié et d’intéresser potentiellement chaque lecteur avec un des trois genres.

    5 – Avez-vous une routine ou une méthode particulière pour écrire ?

    Je profite des deux. J’ai une forme d’organisation pour écrire, et j’adapte pour créer dans les trois catégories d’ouvrages.

    6 – Quels sont les principaux défis que vous rencontrez en tant qu’écrivain ?

    Mon défi n° 1, c’est de ne pas tomber dans la fadeur. Pour éviter cela, pour chaque chapitre, je fais un pré-brouillon, puis un vrai brouillon, ensuite une version au propre et une version tapée sur l’ordinateur. Et à chaque fois, j’en profite pour faire des modifications, tant orthographiques que dans la conception.

    7 – Comment trouvez-vous vos idées et sujets d’écriture ?

    Il y a une bonne part de hasard, surtout pour la partie thriller. Pour les romans de terroir et les romans historiques, je m’appuie sur mes 35 ans de voyages et sur la France, que je connais plutôt bien. Cela ne m’est donc pas trop difficile.

    8 – Quel est votre lien avec vos lecteurs ?

    Ce système fonctionne plutôt bien. Pour chaque ouvrage dédicacé, je donne une petite carte avec mon nom, mon e-mail personnel et mon site Internet. Je reçois donc régulièrement des mails de félicitations, et en 20 ans, seulement trois messages de personnes déçues !

    9 – Pourquoi avez-vous choisi les éditions Amalthée ?

    Pour mon quatrième ouvrage, j’étais ravi de trouver les éditions Amalthée. Certains me demandent pourquoi je continue en autoédition, mais Amalthée est en fait un éditeur classique qui demande une participation financière. Et ils m’ont aidé à obtenir le grand prix de Chartres. Je suis fidèle aux « bâtisseurs », donc je continue avec eux.

    10 – Pouvez-vous nous parler de votre prochain livre ?

    Oui ! Mon prochain livre, qui, je l’espère, paraîtra en janvier 2026, est déjà terminé. Il est actuellement chez mon correcteur habituel, et je compte l’envoyer vers la mi-mai pour une parution en janvier. Il raconte l’histoire d’une jeune femme caissière dans un supermarché, frustrée car ses amis sont des artistes. Petit à petit, elle se tourne vers l’aquarelle et finit par rencontrer un véritable succès.

    11 – Un conseil pour les aspirants écrivains ?

    Etre enthousiaste, vouloir être positif et bâtisseur. Lire des livres avec un thème proche de celui envisagé, non pour copier, mais pour espérer des déclics. Le principal, c’est de se régaler à transmettre !