Sommaire
Gilles Ropert, résident secondaire, a écrit un livre sur les Français libres. Il le dédicace, ce vendredi, à la Maison de la presse, à La Baule.
« Les premiers volontaires étaient si peu nombreux au début que le Général de Gaulle les recevait un par un. » Gilles Ropert, vétérinaire retraité, résident secondaire à La Baule, a consacré une partie de sa vie à entretenir la mémoire des Français libres. Il leur rend un nouvel hommage dans un livre, Taïaut !, comme le cri des pilotes de chasse au combat, qu’il dédicacera, demain, à la maison de la presse.
Gilles Ropert a fait baptiser, à leur nom, des rues, des lieux ou des aérodromes. « Beaucoup de pilotes sont morts au combat. » Comme Max Guedj, mort en Norvège en 1945 : il a désormais son esplanade dans le 15e arrondissement de Paris. « Parmi les Français libres, certains ont rejoint Londres, d’autres étaient résistants sur le territoire. »
Square de la France Libre
À La Baule, il a participé à l’inauguration du square de la France Libre en 2022. Il y a une plaque au nom de Pierre Louis-Dreyfus, six fois cité comme compagnon de la Libération, résident secondaire baulois décédé en 2011.
Dans son ouvrage, l’auteur, passionné d’histoire, décrit l’engagement des premiers résistants, « en portant notamment son attention sur la noblesse ». « Des communistes ou des aristocrates, il y a de tout dans la France libre, assure-t-il. Il n’y avait pas de considération politicienne, mais des gens courageux issus de tous milieux, qui ne s’intéressaient pas à eux, mais à leur pays. »
Ce livre, souligne-t-il, propose « des documents qui éclairent les souffrances endurées par les premiers résistants dans les prisons, puis à Buchenwal, des notes décrivant la réalité concentrationnaire ». Car pour lui, « cette guerre a entraîné le plus grand massacre d’innocents jamais commis ».
Vendredi 30 août, à 11 h, dédicace à la Maison de la presse, 232, avenue du Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, La Baule. Gilles Ropert. Taïaut ! Éditions Amalthée. 258 p, 20 €.
