6 Mar 2018

LA VAGABONDE

Après avoir rempli mon devoir de mise en vacuité et en disponibilité qui devait clore la précédente oeuvre, me voici prête à entrer dans une nouvelle période de gestation.

J’ai fait le maximum pour éviter que deux oeuvres n’entrent en dualité, à telle enseigne que j’avais peur de laisser mon imagination vagabonder. Comment entreprendre une nouvelle errance vers des personnages qui se proposent à moi et qui attendent simplement que je leur donne enfin un nom et surtout un prénom ?

Je crois qu’il faut y aller … Les lieux s’imposent déjà à moi. Je n’ai pas le choix.

Cependant il y a encore une faiblesse puisque, contrairement à mon habitude, je ne suis pas certaine de la fin. Alors ?

Poursuivons notre vagabondage …

2 commentaires pour LA VAGABONDE

  1. J’ai été très intéressé par ce cheminement vers la création que vous révélez ici. Votre texte a mis en lumière, du moins à mes yeux, le fait qu’il existe, je dirais différents « modes créatifs » en écriture. Vous, vous utilisez « l’imagination »… que ce soit sur base réelle ou non… L’histoire se construit, peu à peu dans votre esprit. Vous plantez un décor, dessinez en traits de plus en plus appuyés les personnages nés donc, du vagabondage de votre imagination, qui concrétiseront l’intrigue pour mener à une fin. 
J’admire votre travail. Cela dit, en toute modestie, je dois vous avouer que j’écris aussi, j’essaie d’écrire, mais en me débattant avec le mode « inspiration ». Je pars d’un vide total, jusqu’à ce qu’apparaissent les mots, comme des gouttes de couleur sur cette angoissante page blanche. Il n’en ressort que de la poésie… Pas d’histoire.
    Voilà, je voulais simplement soumettre à votre réflexion, cette « dualité » qui existe peut-être entre « imagination » et « inspiration »… deux moteurs de création.

  2. Cher Moibison,
    J’apprécie votre avis émanant d’un créateur qui ne devrait pas restreindre la poésie en faisant précéder ce mot du pronom relatif « que ».
    Je respecte particulièrement les auteurs de textes poétiques, étant moi-même bien incapable d’en produire un !
    Toutefois, je voudrais replacer mon court article intitulé « la vagabonde » dans le contexte où je le situe. Je me considère vagabonde tant que je n’ai pas abordé aux rives de l’écriture.
    En effet, dès que je touche terre pour commencer à écrire, fini le vagabondage, je deviens active, pressée par les mots, les situations et les personnages, dont la présence ne laisse plus place au dilettantisme et peut-être pas vraiment à l’imaginaire car j’ai amassé les matériaux constituant la partie concrète du travail d’écriture.

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