4 Oct 2017

LA CHALEUR DU RETOUR

Après ce temps de solitude partagée avec les personnages, presque en isolation forcée, le retour est bon. Je reviens à l’autre maison, celle de la véritable vie, de la rue,  des autres humains.

Que reste-t-il de cette période vécue en apnée ?

A la fois une immense joie de l’œuvre presque terminée et un certain vide. Je dis presque terminée, car après la création de l’histoire il est nécessaire de faire sa toilette, comme après une naissance.

Est-ce agréable ? Je dirais que c’est indispensable, un peu fastidieux, pour partir à la recherche des fautes de frappe, des oublis d’une lettre, des contrôles de coquilles et surtout d’adaptation des virgules. Encore heureux que je n’utilise pratiquement pas les points virgules…

Mais parfois, pour vous dire la stricte vérité, il m’arrive, sous prétexte d’un verre d’eau à boire la nuit, de « remettre le couvert » en allumant l’ordinateur et de rechercher un chapitre, non pas pour le corriger, mais tout simplement parque que je l’ai aimé plus que d’autres. Et là, je le relis avec un infini plaisir et j’ai l’impression réelle que c’est une autre personne qui l’a écrit. Je n’ai pas là une « prétention d’auteur », non,  sur mon blog je ne mens jamais.

C’est un peu comme avec nos enfants, ou nos amis, on a beau jurer qu’il n’y a pas de préféré. Allons, soyons honnêtes, pour un ouvrage que l’on a produit, il y a de ces tours du destin qui vous font aimer quelques lignes plus que les autres. Quant à celle que l’on aime moins, on les ignore ou on les réécrit !

 

 

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