Ce samedi 29 février était donc un jour exceptionnel puisque les vingt-quatre heures qu’il dure ne nous sont données que tous les quatre ans. En revanche, dire que les heures passées à présenter mon essai ont abouti à un résultat exceptionnel du point de vue des ventes serait un brin exagéré ! Pourtant, je me dois ici de remercier chaleureusement les personnes du magasin Le Furet du Nord, notamment bien sûr celles qui sont en charge du rayon librairie, pour l’accueil extrêmement sympathique qui m’a été réservé et pour l’installation de la table mise à ma disposition dans un endroit « stratégique ».

            Je m’interroge après chaque signature sur les raisons qui conduisent à ce que le nombre de personnes que j’arrive à convaincre d’acquérir le livre puisse varier du simple au triple ! Notons qu’il serait tout aussi surprenant que le score soit très régulier dans la mesure où l’exercice comporte une large part de variabilité, à la fois dans le nombre de personnes qui passent devant ma table et dans le profil de la clientèle ; ce samedi, j’ai par exemple entendu à plusieurs reprises des personnes me dire qu’elles ne lisaient pas, leur présence s’expliquant par le fait que le magasin propose aussi des produits de vidéos, musique, jeux, etc. Il y aussi celles qui lisent mais ont déjà trop de livres en attente, et puis celles qui ne lisent que des fictions, ou encore des jeunes qui poursuivent leurs études et ne peuvent pas payer le prix du livre, et celles qui disent être trop pressées pour s’arrêter, sans doute les plus nombreuses… Mais il y a aussi celles qui ont du temps et s’installent durablement devant votre table, posent des questions, écoutent, opinent du chef, vous disent que ce doit être un livre très intéressant et s’en vont au bout de dix minutes sans vous expliquer pourquoi elles ne le prennent pas ; pendant ces dix minutes, plus de dix personnes sont passées sans s’arrêter, voyant que j’étais occupé… En fait, celles qui décident d’acquérir le livre ne passent généralement que quelques minutes à m’écouter et je suis parfois surpris de leur rapidité de décision.

            Mais il se peut aussi que ma prestation soit elle-même très inégale. Elle l’est sans doute d’autant plus que le domaine étendu de réflexions que contient ce livre m’amène à attirer l’attention du lecteur potentiel sur tel ou tel thème. Si par malchance, j’en viens à aborder la question du nucléaire et que je tombe comme hier sur un retraité qui a passé sa carrière dans ce secteur, mes chances de lui vendre le livre sont pratiquement nulles !

            J’en profite pour rappeler que j’ai proposé le 15 décembre dernier que ceux d’entre vous qui ont déjà lu mon essai me proposent un court message qui semble le mieux refléter la tonalité générale du livre et qu’après avoir choisi la proposition la plus percutante, j’adresserais à son auteur un exemplaire du livre qu’il pourra offrir à la personne de son choix ! J’avais fixé la date limite du 31 mars 2020 pour l’envoi des propositions. Il vous reste donc un petit mois pour les poster sur le blog.

            A bientôt de vous lire,

            Bertrand