Une lectrice assidue de ce blog me demandait il y a quelques jours pourquoi je n’avais pas posté de billets depuis plus d’un mois et demi. Je me dois donc de fournir quelques explications.

Tout d’abord, je suis parti en vacances pendant plus de deux semaines. Pendant cette période de repos et de détente j’ai donné la priorité à la lecture plutôt qu’à l’écriture. J’espère que personne ne m’en voudra. Après tout, je ne suis pas un éditorialiste ou un chroniqueur qui se serait engagé à fournir chaque semaine, et même plusieurs fois par semaine, des analyses, commentaires et autres réflexions inspirés par l’actualité.  

Mais ce n’est pas là la raison principale de mon absence provisoire du blog.

Elle tient précisément à mon activité qui a été plus intense que de coutume dans l’écriture de ces billets au cours des premiers mois de l’année 2020. Comme vous l’aurez constaté, le séisme que le coronavirus a provoqué dans la vie privée des gens et dans les sphères économique, sociale et culturelle a été pour moi l’occasion de montrer à quel point l’essai que j’ai publié en octobre 2017 faisait écho aux questionnements qui ont surgi de toute part à propos des conséquences de la mondialisation, de nos systèmes de production, de l’organisation de nos territoires et de nos modes de vie.

Cette situation était source de frustrations car il faut bien reconnaître, qu’étant depuis plus de deux ans resté « sous les radars » des médias, mon essai n’a pu à ce jour trouver un lectorat significatif. Dommage car son contenu adresse précisément les grandes questions du monde actuel avec l’objectif d’amener les lecteurs à une meilleure compréhension de ce monde et à entrevoir le monde nouveau que tente de dessiner le dernier chapitre du livre.

Tout en faisant cet amer constat, je réalisai que le blog contenait un nombre appréciable de pages d’écriture, soit du fait des commentaires de lecteurs de NÉMÉSIS, soit du fait de mes commentaires post-signatures ou post-salons littéraires, soit encore – et surtout – du fait des nombreux billets qui s’étaient accumulés au fil des mois.

Fin mai, il m’est alors venu cette idée étrange d’effectuer une compilation de tous ces textes et de les organiser en plusieurs chapitres en vue de les publier ! J’ai adressé ce nouveau manuscrit directement à mon éditrice chez Amalthée début juin, me demandant quel accueil serait réservé à ce projet inhabituel de publier un livre sans prétention qui évoque avec insistance un autre livre beaucoup plus ambitieux qui se positionnait déjà comme un ouvrage atypique par les analyses et les propositions qu’il présente.    

Fin juin, j’ai une nouvelle fois pu apprécier l’esprit très ouvert de mon éditrice puisqu’elle acceptait de publier ce manuscrit si particulier. J’avais dès le début envisagé un titre évoquant clairement cette particularité : Autour d’un livre, et pour inviter du même coup le lecteur à se plonger dans le plat de résistance de l’essai, j’y ai ajouté ce sous-titre : Bienvenue chez NÉMÉSIS. Naturellement, ne surtout pas croire que ce nouveau livre n’est destiné qu’à la promotion de son grand frère ; de fait, son contenu est totalement nouveau puisqu’il comporte pour l’essentiel de nouvelles réflexions tenant compte de l’actualité de ces deux dernières années. Tous les lecteurs du blog pourront le confirmer.

Interrogation légitime de ces lecteurs : quel intérêt auraient-ils à acheter ce nouveau livre ? D’abord l’intérêt d’avoir une compilation imprimée, plus simple et plus facile à lire ou relire ; ensuite, de découvrir certains ajouts qui ne se trouvent pas dans le blog. Enfin de pouvoir prêter ce livre qui ne coûtera que 10 € à des connaissances pour leur donner envie de lire l’essai publié en 2017.

Autour d’un livre sortira en octobre prochain. La date précise vous sera donnée ultérieurement sur le blog.

Je ne veux pas garantir que je continuerai à publier régulièrement des billets, ayant décidé de reprendre la rédaction d’un nouvel essai commencée depuis plus d’un an…

J’en profite pour rappeler que le 32ème Salon du Livre de Cosne-sur-Loire est à ce jour maintenu aux nouvelles dates des 18, 19 et 20 septembre. J’espère avoir le plaisir de vous y rencontrer très nombreux.  

Horaires d’ouverture : le vendredi de 16h à 19h30, le samedi de 9h30 à 12h et de 14h30 à 19h, le dimanche de 9h30 à 12h et de 14h30 à 18h30.

Tarifs d’entrée : 3€, gratuit jusqu’à 18 ans.

A bientôt,

Bertrand